Le cadre étant terminé, les panneaux peuvent être ajustés. La fourniture en chêne étant un peu limitée, il a été décidé de confectionner le panneautage à base de chutes de lambris en peuplier. L’avantage étant que les rainures et languettes sont déjà faites, et les lames rabotées. Elles ont été collées ensembles puis découpées à la dimension plus la profondeur des rainures.
![Détail panneau - plate-bande](https://association-atoubois.fr/wp-content/uploads/2014/10/20141004_102828.jpg?w=300)
Un chanfrein de 5 cm de large et pour laisser une épaisseur de 5 mm est taillé au rabot à main. Pour bien identifier le travail, un trait est fait au cayon de papier. Le peuplier est un bois très ligneux et pas des plus simple à travailler à la main. C’est un bon excercice tout de même.
![20141004_102804](https://association-atoubois.fr/wp-content/uploads/2014/10/20141004_102804.jpg?w=300)
Les panneaux sont ensuite rabotés à la main pour faire disparaitre les différentes aspérités et ajuster les désafleurs suite au collage. Des tests de montage à blanc sont fait successivement.
![](https://association-atoubois.fr/wp-content/uploads/2014/10/rabotage-panneaux-fond1.jpg?w=300)
La bonne odeur du peuplier, la même que celle des boîtes à camenbert réalisées dans le même bois, remplie l’atelier.
![Fond du meuble - assemblage à blanc](https://association-atoubois.fr/wp-content/uploads/2014/10/fond-du-meuble-e1413202242348.jpg?w=300)
Un assemblage à blanc est fait pour vérifier que tout va comme prévu. Le lambris sera traité d’une première couche d’huile dure avant l’assemblage. Ainsi s’il y a un retrait du bois du panneau, la partie qui deviendra exposée sera déjà à la même teinte.