Le projet au 1er décembre

Après la réalisation du panneau arrière, c’est la face avant qui se prépare. Le bois est déjà équarri et d’une longueur un peu supérieure à ce qui est nécessaire. C’est donc l’occasion de reprendre la réalisation de mortaises au bédane de 8 millimètres.

Mortaise dans un montant de la face du meuble
Mortaise dans un montant de la face du meuble

Tout le monde s’est pris au jeu et à contribué à la taille et l’ajustement des tenons, ainsi qu’à la réalisation des mortaise. Le traçage au trusquin a aussi été à nouveau pratiqué et quelques techniques de report de dimension présentées.

Collage en équipe et dans la bonne humeur
Collage en équipe et dans la bonne humeur

Toutes les pièces étant bien ajustées et le montage à blanc confirmant la réalisation, les éléments sont collés entre eux à la colle blanche vinylique. L’occasion d’être nombreux permet de faire un collage rapide, même si la colle est à prise normale.

Collage de la face du meuble
Collage de la face du meuble

Le montage stabilisé avec les serres joints le temps du séchage.

Ensuite le cadre avant et le panneau arrière ont été collés aux montant qui avaient déjà été préparés.

Meuble collé périphérie
Meuble collé périphérie

Les champs ont été rabotés puis raclés pour être sur le même plan que les planches des côtés. Un léger rabotage de finition a aussi été fait. Le résultat commence à apparaître.

A la même occasion, nous avons découvert deux anciens rabots. A gauche sur la photo, un rabot à feuillure, le Stanley 78, et à droite un rabot à bouveter, le Record 044. Remis en service et bien affûter, ils vont pouvoir reprendre du service.

Stanley 78 et Record 044
Stanley 78 et Record 044

Collage du panneau arrière

L’huile dure étant sèche, le panneau arrière a été collé et assemblé. Des presses à mors parallèles ont été utilisées pour s’assurer d’une pression uniforme, cependant des serres-joints à pompe auraient fait tout aussi bien le travail.

Collage panneau arrière
Collage panneau arrière

Les montants ne seront coupés à la longueur qu’après le collage, ce qui permet de conserver une bonne largeur pour l’installation des serres-joint. Ici les pièces sont larges et ce n’est pas forcément utile, en revanche sur des pièce moins larges, ceci évite de serrer en dehors de l’axe de la traverse et de provoquer une déformation.

Pendant ce temps là, les cinq pièces de la face avant ont été rabotées et tracées en reportant les dimensions du panneau arrière comme référence (“moins on mesure et plus c’est précis”). Une première mortaise a aussi été faite.

Réalisation des platebandes

Le cadre étant terminé, les panneaux peuvent être ajustés. La fourniture en chêne étant un peu limitée, il a été décidé de confectionner le panneautage à base de chutes de lambris en peuplier. L’avantage étant que les rainures et languettes sont déjà faites, et les lames rabotées. Elles ont été collées ensembles puis découpées à la dimension plus la profondeur des rainures.

Détail panneau - plate-bande
Détail panneau – plate-bande

Un chanfrein de 5 cm de large et pour laisser une épaisseur de 5 mm est taillé au rabot à main. Pour bien identifier le travail, un trait est fait au cayon de papier. Le peuplier est un bois très ligneux et pas des plus simple à travailler à la main. C’est un bon excercice tout de même.

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Réalisation de la platebande

Les panneaux sont ensuite rabotés à la main pour faire disparaitre les différentes aspérités et ajuster les désafleurs suite au collage. Des tests de montage à blanc sont fait successivement.

Rabotage

La bonne odeur du peuplier, la même que celle des boîtes à camenbert réalisées dans le même bois, remplie l’atelier.

Fond du meuble - assemblage à blanc
Fond du meuble – assemblage à blanc

Un assemblage à blanc est fait pour vérifier que tout va comme prévu. Le lambris sera traité d’une première couche d’huile dure avant l’assemblage. Ainsi s’il y a un retrait du bois du panneau, la partie qui deviendra exposée sera déjà à la même teinte.

Usinage des rainures du panneau arrière

Ce lundi nous avons terminé l’ajustement des tenons et mortaise du cadre arrière en reprenant les épaulements des tenons.

Afin d’accueillir le panneau qui sera constitués de lames de peuplier,  une rainure de 6 millimètres a été usinée à la défonceuse.

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La fraise à disque à rainurer est équipée d’un roulement de guidage en position basse. Il s’agit d’un modèle de chez CMT équipé d’un seul disque de 6 mm d’épaisseur (photo issue du catalogue du fabriquant.

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Le guide parallèle a été utilisé ici pour la sécurité, car la fraise à un diamètre de 46 mm, et pour améliorer la captation des poussières.

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Les rainures ont été décentrées pour ne pas fragiliser les tenons. Pour la même raison Elles sont de plus arrêtées à l’angle.

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Au final nous avons les trois montants et les deux traverses usinées. La prochaine séance consistera à découper le panneau arrière et à le chanfreiner au rabot afin de réduire son épaisseur périphérique de 12mm à 6mm. Ainsi il pourra s’insérer sans contrainte dans la rainure et conserver le jeu nécessaire au mouvement du bois.